Conseils pour votre voyage en Italie
Un été à la montagne, #1 balades et chalets
J’attaque ce premier article détaillé dédié à mes vacances estivales à la montagne avec les jolies balades qu’il est possible de faire avec un enfant. Leone est un flemmard donc à 14 mois il ne marchait pas encore et son père l’a porté dans un sac à dos tout le temps. Apparemment il était confort puisqu’il ronflait la bouche ouverte.
Nous dormions à Ortisei qui était le point de départ de nombreuses marches. Télésiège, œuf, téléphérique, petit train, … la station profite l’été des moyens de transport des skieurs qui affluent toute la saison d’hiver. L’avantage ? ne pas prendre sa voiture pendant une semaine si on en a pas envie, arriver en un rien de temps à presque 2000 mètres et bien sûr découvrir chaque jour un paysage différent puisqu’Ortisei est au cœur d’une vallée (le Val Gardena) qui offre à 360° des sommets superbes.
Jour 1 Alpe di Siusi
Nous prenons le Téléphérique depuis Ortisei et en arrivant en haut, c’est le choc. Devant nous se dresse les Dolomites, ces monts immenses qui semblent chatouiller le ciel. Entre eux et nous, des vallons de vert en dégradé, des sapins à perte de vue… et RIEN D’AUTRE. Je peux vous dire qu’après un mois entre l’hystérie de Forte dei Marmi et la Côte d’Azur, ça calme.
Balade : nous descendons le chemin principal et prenons la route pour la baita Sanon. Nous sommes seuls (normal il est 8h30, on est des lève-tôt) et profitons du silence merveilleux que le cadre nous offre. Une balançoire plantée au milieu de nul part nous donne l’occasion de faire quelques photos.
Chalet pour une pause : nous adorons tellement notre pause à Sanon que nous y retournons pour le déjeuner. Au programme, saucisse, polenta, fromage fondu et champignons finferli (#PassionChampignon).
PS : en remontant au téléphérique, on repère une petite ferme pour les enfants adorable mais aussi les Adler Mountain Lodges, des suites ou chalets avec un panorama de dingue sur les montagnes.
Jour 2 : Rasciesa
Nous grimpons dans Ortisei pour trouver la station de départ du mini-train qui nous monte à Rasciesa à plus de 2000 mètres, sur les cimes opposées à celles de notre première journée. Là-haut, les paysages sont totalement différents ! Plus sauvages, plus mystérieux ; la nature semble également plus sèche et nous admirons les chevaux faire leur vie en toute liberté. Entre la brume mélancolique, le son des cloches des vachettes et la roche omni-présente, on se tait et on admire ! Petit nota bene stylistique : j’observe les familles de trekkers professionnels et prend des notes sur les accessoires. Il faut dire que mon sweat « Back to the future » fait pâle figure à côté des mailles thermo-dynamique-ultra-filtrantes que certaines trentenaires affutées exhibent. #jalousie. Leone caracole par contre en tête des bébés sexy avec un legging délavé Zara et des lunettes vertes fluo. Bref.
Balade : direction l’église. Globalement la balade est assez facile sauf le dernier quart d’heure si vous souhaitez monter jusqu’à la croix au-dessus de l’église. Mais quelle vue !
Chalet pour une pause : petite tarte Lindzer accompagnée d’un cappuccino dans le refuge Rasciesa à 2100m. La pause du midi (bien méritée après notre ascension jusqu’à l’église à 2200m) se fait au micro refuge Cason. 15 places dehors, 10 dedans, c’est minuscule et extrêmement familial. Pendant que la gentille dame me rechauffe la purée de Leone, nos voisins de table (2 couples de vieux italiens charmants) font l’animation pour occuper le petit qui s’impatiente. Côté menu, on fait dans le classique et dans le « léger » avec des œufs au plat sur des pommes de terre accompagnés de jambon speak. Je rigole doucement quand à la table d’à côté, madame demande au serveur du parmesan et qu’il lui ramène un bout de fromage de 1kg avec une rappe !
PS : depuis qu’on fait 10km par jour, on se la sent plus avec Andrea et en redescendant au petit train, on croise des familles que l’on appelle gentiment « les glandus » car ils montent uniquement pour déjeuner à la montagne et ne marchent pas une minute!
Jour 3 : Pana Raida
Nous décidons de prendre la voiture pour nous rendre à Santa Cristina et suivre les courbes qui montent vers Pana. Là-haut, un nouveau panorama exceptionnel ! Une immense prairie verte fluo tapisse le décor et met en avant Sasso Lungo et Sasso Piatto, les deux monts immenses et iconiques des Dolomites. Au milieu de cette prairie digne d’un film Disney, un fin sentier que les trekkers empruntent pour grimper encore plus haut.
Balade : nous prenons un sentier qui fait une jolie boucle et est celui dédié aux familles avec enfants. On peut dire que c’est un rêve éveillé pour les petits : immergé dans la nature, des jeux d’eaux en bois à côté d’un ruisseau côtoient des cabanes dans les arbres et une tyrolienne. Leone est trop petit pour en profiter… mais pas moi !
Chalet pour une pause : nous nous arrêtons dans le chalet qui signe la fin de la balade de Pana Raida. C’est un self made in Italy qui ouvre à midi et propose plein de plats délicieux. Je me fais le plat de pâtes du siècle pour récupérer de la marche, il fait chaud et nous sommes parfaitement installés en terrasse sous un parasol.
Jour 4 : Seceda
Nous empruntons un nouveau funiculaire, celui de Seceda au départ de Val d’Anna et nous arrêtons à Furnes. Le funiculaire possède un deuxième arrêt mais monte trop haut pour nous à plus de 2500 mètres.
Balade : nous empruntons le sentier le plus facile pour redescendre à Val d’Anna, nous sommes pratiquement seuls pendant 3 heures sur un tout petit chemin au milieu des arbres. C’est un peu plus escarpé que d’habitude mais gérable avec le sac à dos qui porte bébé, les panoramas sont de nouveau superbes.
Chalet pour une pause : pour notre sacro-sainte pause gouter nous nous arrêtons au chalet Costamula, aka le chalet le plus beauuuuu que nous ayons vu depuis le début du séjour ! Béton brut et bois sublime, jus de pomme bio et mix de céréales … c’est clairement the-place-to-be dans la montagne. Pendant que Leone s’éclate dans le bac à sable, je me repose sur les peaux de bête qui recouvrent les chaises longues. Il n’y a pas à dire, on est bien !
Nous continuons notre descente et arrivons à Val’Anna pour le déjeuner… un rêve côté papilles avec une planche de charcuterie à tomber, un risotto aux finferli, et une organisation parfaite (de nouveau) pour les enfants avec par exemple une maisonnette au milieu du jardin dédié à changer les enfants et à leur préparer à manger. Ils sont fort ces italo-autrichiens !!
Jour 5 : Col Raiser
Encore un nouveau parcours au départ de Santa Cristina où nous empruntons un nouveau funiculaire. Pour notre dernier jour de balade, la nature nous fait la fête avec un paysage de toute beauté. Pleins de petits chalets en bois construits de la main de l’homme tachettent le paysage. Les sentiers s’enfoncent dans la montagne et tout au loin se dessine le lit d’un énorme torrent qui doit faire un bruit infernal à la fonte des neiges. Balade somptueuse, je m’esclaffe à chaque virage, et profite d’un petit café au refuge Juac à 1900m pour prendre de nouveaux des photos.
Balade : nous prenons le sentier qui descend vers Selva et nous ramène aux pieds du funiculaire.
Chalet pour une pause : arrivés tout en bas, nous décidons de remonter dans le funiculaire pour déjeuner là-haut au soleil. Nous choisissons le chalet avec terrasse panoramique que vous trouvez dès la sortie … erreur magistrale, il en existe un plus petit et bien plus mignon à quelques centaines de mètres derrière. Cela ne nous empêchera pas de nous regaler pour notre dernier dej en montagne avec une vue spectaculaire sur les Dolomites. Montagne, I LOVE YOU.
Voilà pour le rapport complet les amis ! N’hésitez pas à me poser des questions surtout si vous montez avec votre progéniture. [email protected]
Baci
Ali
Par Ali
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